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Audio
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Francesca Solleville chante Allain Leprest
"Al Dente"
Francesca Solleville avait dèjà publié un album de chansons écrites pour elle par Allain Leprest. Rencontre logique entre l'irréductible révoltée, interprète de Bruant, Aragon, Ferrat, Mouloudji, et la gouialle lyrique, le tragique néoréaliste d'un des auteurs les plus doués de sa génération.
Cet enregistrement public reprend les douze autres. Riche moisson, ardent univers.
Les mélodies de Michel Prescastelli (qui signe aussi les sobres arrangements), Gérard Pierron et Jean Ferrat, et les instruments choisis : piano, claviers, violoncelle, soulignent en douceur la voix véhémente, "vibranteé de Francesca Solleville.
DUREE TOTAL : 71 mn.
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Gérard Pierron, né le à Thouars (Deux-Sèvres), est un auteur-compositeur-interprète français. Il s'est fait connaitre en mettant en musique et en interprétant les textes du poète Gaston Couté (1880-1911) dans ses deux premiers albums en 1977 et 1979.
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Gérard Pierron naît le 14 octobre 1945 à Thouars dans les Deux-Sèvres (79). Dans les années 1970 sur les quais de Seine, Pierron prend connaissance chez un bouquiniste d'un recueil de poèmes de Gaston Couté. Sa lecture est une révélation, il décide de mettre ces textes en musique et produit deux premiers albums : La Chanson D’un Gâs Qu’a Mal Tourné (1977) et Gérard Pierron chant Gaston Couté (1979). Tandis que ce dernier remporte le prix de l’Académie Charles-Cros, ces deux disques lancent Gérard Pierron dans la musique et définissent son style : littéraire et poétique, accompagné de quelques instruments (guitare, accordéon…) et de sa voix. Il produit de nombreux albums, souvent liés à des thématiques ou des écrivains, aussi variés que Louis Brauquier, Léo Ferré, Charles Trenet ou Raymond Queneau. Alors que sa carrière musicale suit son court, Pierron réalise son douzième album, Gaston Couté – En Revenant Du Bal, en 1997 sur le fameux label Saravah dirigé par Pierre Barouh. Bien installé au cœur de la chanson française, Gérard Pierron se construit au fil des années une discographie conséquente, qui cumule, avec Chante Vigne, Chante Vin (2000) ou Le Discours Du Traîneux (2007), pas moins de dix-huit disques.
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Pierron Gerard
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1994 |
Chanson Francophone |
26-02-2024 |
8 PIE |
227 |
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Multi-support
1
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Good-bye Gagarine
Gérard Pierron, né le 14 octobre 1945 (77 ans) à Thouars (Deux-Sèvres), est un auteur-compositeur-interprète français.
Il s'est fait connaitre en mettant en musique et en interprétant les textes du poète Gaston Couté (1880-1911) dans ses deux premiers albums en 1977 et 1979. Dès le tout début des années 1980, il « s'est forgé un style »1 et ce « professionnel de la rêverie » a « commencé à s'imposer parmi les grands »2. Il est également l'un des principaux compositeurs d'Allain Leprest pour lequel il a écrit plusieurs dizaines de musiques.
Ses nombreux albums, souvent à thème, relèvent de la fabrication artisanale de haute qualité. Ils sont l'occasion d'interpréter et de mettre en valeur des textes du patrimoine poétique français écrits par des auteurs plus ou moins célèbres mais toujours choisis avec soin pour la qualité de leur poésie : en plus de Couté et de Leprest, on peut citer Eugène Bizeau, Louis Brauquier (dont il a mis en musique une vingtaine de textes), René Guy Cadou, Jean Cassou, Léo Ferré, Maurice Genevoix, André Hardellet, Émile Joulain, Jules Laforgue, Lanza del Vasto, Valery Larbaud, Jean Moiziard, Gérard de Nerval, Norge, Patrick Piquet, Raymond Queneau, Jean Richepin, Charles Trenet ou Jean Villard Gilles. Il compose le plus souvent la musique qui accompagne ces textes. Il interprète également ses propres chansons. Gérard Pierron est aussi un artiste de scène où il se révèle là encore généreux, modeste et chaleureux.
Son travail a été récompensé trois fois[réf. souhaitée] par l'Académie Charles-Cros, en 1981 pour son album, « Gérard Pierron chante Gaston Couté » et en 1986 pour l'album collectif « Les Cent Printemps des Poètes », avec Alain Meilland et Michel Grange, enregistré en public au Printemps de Bourges3. Il a reçu le Prix Jacques-Douai en 2007.
Auteur, compositeur, interprète, Gérard Pierron est un passeur de la poésie française. Il se défini comme un "chineur de poètes" et comme tel, il met en musique, en s'entourant toujours de musiciens de grand talent, des textes d'auteurs tels que Gaston Couté, Louis Brauquier, Allain Leprest, Lanza del Vasto, Gérard de Nerval et bien d'autres.
Dans ses yeux, les rivages de Terre-Neuve et dans son sang, la Loire, dans son coeur la générosité, dans sa vie la modestie et la chaleur. Trois fois récompensé par l'académie Charles Cros, ce troubadour de la langue française n'a de seule volonté que de faire partager son amour pour "Les trésors perdus" qui, grâce à lui ne le sont plus...
S’il a les pieds et le cœur bien enracinés dans le monde rural, Gérard Pierron a parfois la tête dans les étoiles. « Good-bye Gagarine », titre de son nouvel album paru chez Frémeaux, est aussi celui du premier texte composé pour le chanteur par son ami Allain Leprest (1954 - 2011). On y trouve également des classiques signés Victor Hugo, André Salmon, Raymond Queneau, Valéry Larbaud…
Ce disque de vingt titres, "on l’a enregistré à Rouen, dans le studio Accès digital de François Casaÿs, ingénieur du son. C’était fin 2019", précise Gérard Pierron. Derrière le « on », il y a toute la bande de musiciens qui a entouré le chanteur pour cette nouvelle aventure musicale. À savoir Nathalie Fortin au piano, Marie Mazille la multi-instrumentiste (clarinette, violon, etc.), Patrick Reboud joueur de piano Rhodes, Christophe Sacchettini à la flûte à bec et Jean-Baptiste Laya à la guitare. "On a passé un deuxième temps ensemble, à essayer des choses, dans une grange studio, dans le pays de Caux. On y a d’ailleurs passé le 1er de l’An à jouer et enregistrer. Là encore François Casaÿs était présent." "Tout a été fait ensemble", souligne Gérard Pierron, très sensible aux liens humains et artistiques indissociables.
S’il a les pieds et le cœur bien enracinés dans le monde rural, Gérard Pierron a parfois la tête dans les étoiles. « Good-bye Gagarine », titre de son nouvel album paru chez Frémeaux, est aussi celui du premier texte composé pour le chanteur par son ami Allain Leprest (1954 - 2011). On y trouve également des classiques signés Victor Hugo, André Salmon, Raymond Queneau, Valéry Larbaud…
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Ce disque de vingt titres, "on l’a enregistré à Rouen, dans le studio Accès digital de François Casaÿs, ingénieur du son. C’était fin 2019", précise Gérard Pierron. Derrière le « on », il y a toute la bande de musiciens qui a entouré le chanteur pour cette nouvelle aventure musicale. À savoir Nathalie Fortin au piano, Marie Mazille la multi-instrumentiste (clarinette, violon, etc.), Patrick Reboud joueur de piano Rhodes, Christophe Sacchettini à la flûte à bec et Jean-Baptiste Laya à la guitare. "On a passé un deuxième temps ensemble, à essayer des choses, dans une grange studio, dans le pays de Caux. On y a d’ailleurs passé le 1er de l’An à jouer et enregistrer. Là encore François Casaÿs était présent." "Tout a été fait ensemble", souligne Gérard Pierron, très sensible aux liens humains et artistiques indissociables.
« Ce disque, il est exactement comme je l’ai voulu »
"Ce disque, il est exactement comme je l’ai voulu et comme je l’ai construit", résume le chanteur. Avec des textes qui lui sont chers et des professionnels qui sont pour la plupart de fidèles compagnons de route. Comme Nathalie Fortin qu’il connaît depuis 40 ans. D’autres jouent à ses côtés depuis moins longtemps. C’est le cas de l’accordéoniste. "Il a un jeu d’accords entre les basses et les aigus qui m’émeut beaucoup, ça peut donner les larmes aux yeux."Tout est dit dans ces mots-là : la constitution de l’équipe, l’ambiance de travail, l’amitié et la sincérité qui traversent l’univers de Gérard Pierron.
Dans ce nouvel album, on croise de pauvres gars dont la « vie a le goût de l’eau » (La chanson du traîne-misère de Pierre Moussarie), on entend la pluie qui crépite, « et c’est d’une tristesse assez délicieuse » (« Pluie d’été » de Louis Brauquier), on écoute deux berceuses du poète turc Nâzim Hikmet… et puis il y a la Loire qui se glisse au milieu de l’album comme dans toute l’œuvre de Gérard Pierron. Pour la couverture de « Good-bye Gagarine », l’artiste a, une nouvelle fois, fait appel à son ami René-Claude Girault qui vit à Redon. Un ami de cinquante ans.
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Pierron Gerard
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2020 |
Chanson Francophone |
30-11-2022 |
8 PIE |
238 |
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Audio
2
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Chante vigne, chante vin
Gérard Pierron naît le 14 octobre 1945 à Thouars dans les Deux-Sèvres (79). Dans les années 1970 sur les quais de Seine, Pierron prend connaissance chez un bouquiniste d'un recueil de poèmes de Gaston Couté. Sa lecture est une révélation, il décide de mettre ces textes en musique et produit deux premiers albums : La Chanson D’un Gâs Qu’a Mal Tourné (1977) et Gérard Pierron chant Gaston Couté (1979). Tandis que ce dernier remporte le prix de l’Académie Charles-Cros, ces deux disques lancent Gérard Pierron dans la musique et définissent son style : littéraire et poétique, accompagné de quelques instruments (guitare, accordéon…) et de sa voix. Il produit de nombreux albums, souvent liés à des thématiques ou des écrivains, aussi variés que Louis Brauquier, Léo Ferré, Charles Trenet ou Raymond Queneau. Alors que sa carrière musicale suit son court, Pierron réalise son douzième album, Gaston Couté – En Revenant Du Bal, en 1997 sur le fameux label Saravah dirigé par Pierre Barouh. Bien installé au cœur de la chanson française, Gérard Pierron se construit au fil des années une discographie conséquente, qui cumule, avec Chante Vigne, Chante Vin (2000) ou Le Discours Du Traîneux (2007), pas moins de dix-huit disques.
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Pierron Gerard
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2000 |
Chanson Francophone |
14-01-2020 |
8 PIE |
380 |
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Audio
1
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Trésors perdus : Rétrospective 1981 - 2013
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Pierron Gerard
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2018 |
Chanson Francophone |
12-03-2019 |
8 PIE |
251 |
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Vidéo
1
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Sillons Sillages
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Champart Paul
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2015 |
Documentaires |
16-11-2016 |
780 CHA |
151 |
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Audio
2
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Gérard Pierron chante Gaston Couté
Rétrospective 1977-2008
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Pierron Gerard
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2016 |
Chanson Francophone |
30-08-2016 |
8 PIE |
204 |
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Audio
1
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Claire Elzière
Hommage à Louis Brauquier
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Pierron Gerard
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0 |
Classique |
23-01-2015 |
3 PIE |
140 |
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Audio
1
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En revenant du bal
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Pierron Gerard
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1997 |
Chanson Francophone |
22-01-2015 |
8 PIE |
199 |
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Audio
2
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Carnet de bord
Gérard Pierron naît le 14 octobre 1945 à Thouars dans les Deux-Sèvres (79). Dans les années 1970 sur les quais de Seine, Pierron prend connaissance chez un bouquiniste d'un recueil de poèmes de Gaston Couté. Sa lecture est une révélation, il décide de mettre ces textes en musique et produit deux premiers albums : La Chanson D’un Gâs Qu’a Mal Tourné (1977) et Gérard Pierron chant Gaston Couté (1979). Tandis que ce dernier remporte le prix de l’Académie Charles-Cros, ces deux disques lancent Gérard Pierron dans la musique et définissent son style : littéraire et poétique, accompagné de quelques instruments (guitare, accordéon…) et de sa voix. Il produit de nombreux albums, souvent liés à des thématiques ou des écrivains, aussi variés que Louis Brauquier, Léo Ferré, Charles Trenet ou Raymond Queneau. Alors que sa carrière musicale suit son court, Pierron réalise son douzième album, Gaston Couté – En Revenant Du Bal, en 1997 sur le fameux label Saravah dirigé par Pierre Barouh. Bien installé au cœur de la chanson française, Gérard Pierron se construit au fil des années une discographie conséquente, qui cumule, avec Chante Vigne, Chante Vin (2000) ou Le Discours Du Traîneux (2007), pas moins de dix-huit disques.
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Pierron Gerard
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2005 |
Fonds Local |
22-01-2015 |
8 PIE |
259 |
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Audio
2
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Poètes et chansons
GASTON COUTE.
Né à Beaugency le 23 septembre 1880, mort à Paris 10e le 28 juin 1911, est un poète libertaire et chansonnier français.
Gaston Couté est le fils d’un meunier. Avant le baccalauréat, il quitte l’école, qu’il détestait. Il est employé comme commis auxiliaire à la Recette générale des impôts d’Orléans, puis travaille pour un journal local, « Le Progrès du Loiret ». Il commence à publier ses poèmes, dont certains sont composés en patois beauceron, dans des feuilles locales. Il a l’occasion de les faire entendre à une troupe d’artistes parisiens en tournée. Ayant reçu quelques encouragements, il se décide, en 1898, à monter à Paris. Il a dix-huit ans.
Après quelques années de vaches très maigres, il obtient un certain succès dans les cabarets. Il collabore à la revue « La Bonne Chanson » de Théodore Botrel. Le chansonnier et poète Jehan-Rictus qui avait fondé sa poésie sur l’usage de la langue argotique, fut sensible à son talent et dit de lui : « … Georges Oble et moi, nous nous trouvions incontestablement en présence d’un adolescent de génie qui, à ses dons extraordinaires, joignait déjà une technique des plus habiles et la connaissance approfondie du métier… »
GERARD PIERRON.
Gérard Pierron naît le 14 octobre 1945 à Thouars dans les Deux-Sèvres (79). Dans les années 1970 sur les quais de Seine, Pierron prend connaissance chez un bouquiniste d'un recueil de poèmes de Gaston Couté. Sa lecture est une révélation, il décide de mettre ces textes en musique et produit deux premiers albums : La Chanson D’un Gâs Qu’a Mal Tourné (1977) et Gérard Pierron chant Gaston Couté (1979). Tandis que ce dernier remporte le prix de l’Académie Charles-Cros, ces deux disques lancent Gérard Pierron dans la musique et définissent son style : littéraire et poétique, accompagné de quelques instruments (guitare, accordéon…) et de sa voix. Il produit de nombreux albums, souvent liés à des thématiques ou des écrivains, aussi variés que Louis Brauquier, Léo Ferré, Charles Trenet ou Raymond Queneau. Alors que sa carrière musicale suit son court, Pierron réalise son douzième album, Gaston Couté – En Revenant Du Bal, en 1997 sur le fameux label Saravah dirigé par Pierre Barouh. Bien installé au cœur de la chanson française, Gérard Pierron se construit au fil des années une discographie conséquente, qui cumule, avec Chante Vigne, Chante Vin (2000) ou Le Discours Du Traîneux (2007), pas moins de dix-huit disques.
MARC ROBINE.
Musicien, auteur, journaliste français, Marc Robine est né à Casablanca au Maroc le 14 octobre 1950. C’est par l’apprentissage du banjo qu’il se met à la musique. À 20 ans, l’homme curieux par nature, voyage beaucoup, et apprend le Dulcimer, instrument à cordes médiéval, qui donnera un son très particulier à son répertoire. Son premier album est d’ailleurs consacré à l’instrument, Ruelles (musiques pour Dulcimer), parait en 1977 et contient les tablatures pour l’instrument. Un album musicalement riche enregistré avec des cornemuses, violons, flûtes …On y retrouve des compositions mais aussi des reprises de chants traditionnels dont « Le Franc Archer », écrit en 1562. Marc Robine est aussi celui qui remet au goût du jour les poèmes du début du 20e siècle Gaston Couté, en le mettant en musique en 1979 dans l’album Gaston Couté, auteur entre autres de « L’Amour Anarchiste » ou « Les Mangeux d’Terre ». Sortent deux albums pour le marché allemand, Die Französische Musik (1980) et The Free Spirit (1983) encore autour du dulcimer. En 1984 sort Gauloise, où en plus de ses compositions, il reprend « Le Plat Pays » de Jacques Brel. Robine écrira Le Grand Jacques, livre de référence sur le chanteur Belge. Marc Robine est connu pour ses ouvrages biographiques (Cabrel, Julien Clerc, Brassens), sa participation au journal de chanson Paroles & musique et la création de Chorus-les Cahiers de la chanson. Il signe ses dernières productions musicales chez EPM, et sort L’errance (1990), un album de chansons traditionnelles, Du temps des chevaux au temps des cerises (1999), ressort un album autour de Gaston Couté avec Gérard Pierron. Emporté par un cancer foudroyant en août 2003, son dernier album, reprenant des poèmes de Verlaine, Desnos, Hugo et autres sortira en novembre 2003 à titre posthume.
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Couté Gaston
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2002 |
Chanson Francophone |
22-01-2015 |
8 COU |
229 |
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Livre
1
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Le Temps d'Amour : Gaston Couté 131 ans (1880-1911)
Extraits de La chanson d'un gâs qu'a mal tourné
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Couté Gaston
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2011 |
Documentaire Adulte |
23-01-2014 |
841 COU |
157 |
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Audio
1
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Chansons en charentaises
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Gérard Pierron
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Gérard Pierron
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BiographieNaissance
14 octobre 1945
(77 ans)
Thouars
Nationalité
Française
Activité
Chanteur
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Gérard Pierron, né le 14 octobre 1945 (77 ans) à Thouars (Deux-Sèvres), est un auteur-compositeur-interprète français.
Il s'est fait connaitre en mettant en musique et en interprétant les textes du poète Gaston Couté (1880-1911) dans ses deux premiers albums en 1977 et 1979. Dès le tout début des années 1980, il « s'est forgé un style »1 et ce « professionnel de la rêverie » a « commencé à s'imposer parmi les grands »2. Il est également l'un des principaux compositeurs d'Allain Leprest pour lequel il a écrit plusieurs dizaines de musiques.
Ses nombreux albums, souvent à thème, relèvent de la fabrication artisanale de haute qualité. Ils sont l'occasion d'interpréter et de mettre en valeur des textes du patrimoine poétique français écrits par des auteurs plus ou moins célèbres mais toujours choisis avec soin pour la qualité de leur poésie : en plus de Couté et de Leprest, on peut citer Eugène Bizeau, Louis Brauquier (dont il a mis en musique une vingtaine de textes), René Guy Cadou, Jean Cassou, Léo Ferré, Maurice Genevoix, André Hardellet, Émile Joulain, Jules Laforgue, Lanza del Vasto, Valery Larbaud, Jean Moiziard, Gérard de Nerval, Norge, Patrick Piquet, Raymond Queneau, Jean Richepin, Charles Trenet ou Jean Villard Gilles. Il compose le plus souvent la musique qui accompagne ces textes. Il interprète également ses propres chansons. Gérard Pierron est aussi un artiste de scène où il se révèle là encore généreux, modeste et chaleureux.
Son travail a été récompensé trois fois[réf. souhaitée] par l'Académie Charles-Cros, en 1981 pour son album, « Gérard Pierron chante Gaston Couté » et en 1986 pour l'album collectif « Les Cent Printemps des Poètes », avec Alain Meilland et Michel Grange, enregistré en public au Printemps de Bourges3. Il a reçu le Prix Jacques-Douai en 2007.
Gérard Pierron est le père de François Pierron, contrebassiste, accompagnant le chanteur français Loïc Lantoine.
Auteur, compositeur, interprète, Gérard Pierron est un passeur de la poésie française. Il se défini comme un "chineur de poètes" et comme tel, il met en musique, en s'entourant toujours de musiciens de grand talent, des textes d'auteurs tels que Gaston Couté, Louis Brauquier, Allain Leprest, Lanza del Vasto, Gérard de Nerval et bien d'autres.
Dans ses yeux, les rivages de Terre-Neuve et dans son sang, la Loire, dans son coeur la générosité, dans sa vie la modestie et la chaleur. Trois fois récompensé par l'académie Charles Cros, ce troubadour de la langue française n'a de seule volonté que de faire partager son amour pour "Les trésors perdus" qui, grâce à lui ne le sont plus...
L’universel, c’est le local moins les murs : Gérard Pierron pourrait reprendre à son compte ce credo, lui qui n’a pas son pareil pour s’approprier des auteurs rares et les rendre accessibles à tous, par la grâce d’une mélodie sans âge. Exemple parfait de cette réussite, Les Mangeux d’Terre, mise en musique du poète anarcho-rural Gaston Couté, devenu quasiment un tube : refrain tellement évident que dès la première écoute, on croit le connaître depuis toujours, comme s’il s’agissait d’une chanson ancestrale transmise de bouche à oreille, de père en fils… alors qu’elle ne date en réalité que de la fin des années 70. Magie de ces mélodies limpides et populaires que le compositeur paraît enfiler sans effort – évidemment, il ne faut pas s’y fier : la belle ouvrage aux finitions parfaites cache souvent un rude labeur d’artisan en coulisses…
Pour son nouveau disque, Chansons en charentaises, sous-titré "Poésie et magie de la boule de fort", l’artiste a choisi un point de départ microscopique : la boule de fort, jeu régional proche de la pétanque, mais d’un principe et d’une conception plus sophistiqués ; "sport" a priori méconnu, passe-temps privilégié de quelques villages d’Anjou. Chanté jadis par Emile Joulain, ce jeu a stimulé la rêverie de Gérard Pierron, attentif au cheminement lent de ces boules ciselées comme des objets d’art.
Tout ceci n’est évidemment qu’un prétexte, thème imposé visant à mettre en branle l’imaginaire de ses auteurs : "la boule de fort, monsieur, c’est une idée qui roule", dit la première chanson, qui croise en chemin d’autres thématiques plus universelles – amitié, fête, vin, et haine de la flicaille… Pierron voit les cercles de boule comme les derniers bastions d’une fraternité vacillante, menacée par le capitalisme galopant et la maréchaussée ; "chapelles ouvrières" où de rudes paysans se laissent, entre deux parties, aller à la poésie…
Amoureux des "poètes maladroits", il a commandé des textes aux gens du cru, voisins ou relations, connaisseurs du jeu et de la région. Mais authenticité rurale ne rime pas forcément avec laisser-aller : ces auteurs quasi-inconnus (Loïc Costes, Patrick Piquet, Gilbert Carpentier, Patrick Baladin, Dominique Solamens), loin d’être manchots, accouchent d’une poésie simple et belle, pleine d’humanité et de trouvailles – où les vers de mirliton côtoient d’authentiques bijoux. Pour encadrer ces nouveaux venus, Pierron a placé en ouverture et conclusion des textes d’Allain Leprest et Emile Joulain, poètes de renom, qui les chapeautent sans leur porter ombrage. Subtile élégance de l’hôte généreux, qui traite ses invités sur un pied d’égalité : les auteurs peuvent être charcutier, instituteur, épicier, ingénieur ou "professionnels" de la poésie... Portés par cette voix fraternelle, les hiérarchies s’effacent, et les auteurs débutants, épaulés par les plus chevronnés, livrent le meilleur d’eux-mêmes.
Dans sa chanson, totalement inédite, Leprest trace une généalogie "légendaire" de la boule de fort, jeu marin sédentarisé. Il s’agit là d’une thématique chère à Pierron, celle du vieux loup de mer devenu campagnard – illustrée jadis par l’emblématique "Terre-Neuvas des Foins". Sur un accompagnement de guitare dépouillée, le chanteur entonne une mélodie fort simple ; puis, au fil des couplets, d’autres instruments s’immiscent, saxos alto et baryton, donnant un tour plus sophistiqué à ce qui semblait n’être, au premier abord, qu’une modeste bluette.
C’est la grande intelligence du disque : pour illustrer cette pratique rurale, il fallait éviter la redondance d’une orchestration "terroir", à base de flonflons et musettes. Gérard Pierron l’a bien compris, qui a laissé ses musiciens, issus du jazz ou de la musique brésilienne, broder des arrangements subtilement complexes à ses chansons apparemment si simples. Ainsi, il évite de tomber le piège de la franchouillardise, et se garde bien de rejoindre la cohorte des "imbéciles heureux qui sont nés quelque part" : amour des régions ne signifie pas repli sur soi, et Pierron, citoyen du monde, teinte sa musique aussi bien de couleurs jazz, java ou bossa.
Francis Jauvain (accordéon, accordina, saxo), Patrice Larose (guitare) et Tony Baker (piano, Fender) ont retenu le message de Nougaro : la danseuse de java ("Petite Etincelle") se cambre sous les chorus jazzy ; et l’hommage à "Poireau", inventeur de la boule, swingue comme dans un New Morning provincial ! Néanmoins, malgré ces pointures, l’album ne tombe jamais dans la vaine démonstration : la virtuosité des musiciens est au service des mélodies de Gérard Pierron, dont la voix claire et chaleureuse marie le savant au trivial, le poétique au prosaïque, l’universel au régional.
Le disque est généreux, à l’image de son compositeur-interprète : dix-neuf plages, plus d’une heure de musique répartie entre chansons (une douzaine), textes lus ou récités, instrumentaux (trois)… Certains titres reposent sur une formule hybride, moitié parlée moitié chantée, où Pierron nous conte des histoires agrémentées de refrains. Dans son genre, La Leçon du Grand Père est un petit chef d’œuvre d’humanité, histoire de transmission d’un grand-père à son petit fils, au rythme lent d’une jument fraternelle. C’est beau, tendre, et la mélodie touche au cœur comme une berceuse. Malgré ses huit minutes, on ne s’en lasse pas une seconde.
Il faudrait des heures pour recenser toutes les réussites de ce disque impeccable. Signalons entre autres "Les Magasins Bleus", fable anarcho-champêtre où la maréchaussée revient encore et toujours perturber les ébats de joyeux drilles nostalgiques des hécatombes chères à Brassens. Autre réussite, "Jour de Finale" recrée l’exaltation du village un jour de compétition. C’est drôle, gentiment anecdotique… mais avec en arrière-fond une de ces mélodies contagieuses dont Pierron a le secret, qui donne envie de faire "La La La" à tue-tête tandis qu’un joueur, visiblement éméché, prophétise : "tout ça finira mal, point final !"
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Pierron Gerard
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2013 |
Chanson Francophone |
23-01-2014 |
8 PIE |
261 |
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Audio
1
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Madame la rue
Chansons qui n'courent pas les rues
Une chanson frêle comme un oiseau, mais parfois immortelle, ce n'est rien que de l'essence de musique,de l'essence de poésie.
Une source vive, intarissable, où le peuple vient boire pour apaiser sa soif de justice, d'aventure, d'amour ou de bonheur. - Jean Villard-Gilles
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Mazille Marie
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2006 |
Chanson Francophone |
14-01-2010 |
8 MAZ |
285 |
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Audio
1
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Le Discours du traineux
Poèmes et chanson de gaston couté
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Pierron Gerard
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0 |
Inclassables |
12-08-2009 |
8 PIE |
215 |
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Audio
1
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Plein chant
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Pierron Gerard
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2006 |
Inclassables |
12-08-2009 |
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203 |