Aprés plus de 9ans, le groupe Rutabaga est toujours là et il tient le bon bout. La formation rayonnante de joie du Rutabaga, nous réserve encore bien des surprises !
Tout commence lorsqu’un groupe de potes prés d’Angers se retrouve touché par la folie de vouloir monté un groupe dans les années 90. Plusieurs formations sont dissoutes puis reformées et ils enchaînent leur premiers concerts tant bien que mal. C’est en 1995 avec la montée du Reggae en France que le groupe décide de reprendre des morceaux classiques du répertoire reggae pour très vite créer leur propres styles. C’est dans le courant de l’année 95 que le groupe opte pour son Nom de scène : Le « Rutabaga » est né. Pas mal de concert pendant cette année notamment des premières parties de groupes nationaux tel que La Ruda, Marcel et son Orchestre ou encore Marousse,… En 1996 ils sortent leur première maquette « Live » qui leur assure une certaine reconnaissance à Angers. En 1997 le groupe traverse une crise, où seul Fabien et Alexandra seront rescapé de la première formation. Nos deux compères ne baissent pas les bras et décident donc de s’entourer de musiciens d’horizons différents ainsi ils seront rejoint par des jazman, ainsi que des musiciens de formation rock et classique. L’année 1999 voit le retour de Rutabaga sur les scènes, le reggae n’étant plus qu’un fil conducteur dans un flow musical à tendance Worldmusic. En l’an 2000, les voitures ne volent toujours pas, mais le Rutabaga sort une bonne maquette, 6 titres, cd sous le nom « Djaba » aprés plus de 120 concerts. Leur premier album voit le jour en 2002, estampillé de nombreux sons multi-culturels avec un apport d’instruments tels que la mandole, le bugle, la contre-basse ou encore l’acordéon. « Roumiya » est un très cross-over si l’on me permettez cette expression. En 2003 ils partent pour une tournée en Roumanie avec quelques dates en Allemagne et en France.
Rutabaga affirme sa mutation avec ce nouvel album.
La musique jamaïcaine que Rutabaga portait sur scène est désormais bien loin. Les influences sont maitrisées et les sept membres du combo explorent maintenant d'autres horizons. Les musiques tziganes, la chanson française, la salsa ou le rock se mélangent pour former un ensemble uniforme, un son qui représente l'identité unique de Rutabaga.
Le métissage est donc loi pour ce groupe angevin. C'est ainsi que l'on découvre un à un les instruments mis en avant au fil des morceaux : saxo, accordéon, claviers. Chacun occupe sa place et le fait savoir. Le chant masculin et féminin est également alterné.
En plus de précher pour une musique tolérante, Rutabaga nous délivre des messages d'amour et positifs. En marge des courants festifs, Rutabaga fait figure d'ovni sur la scène rock alternatif. A la frontière des cultures, ils osent défier les lois de la classification des genres. Nul doute qu'ils parviendront sans mal à rassembler leur public fidèle et à convertir de nouveaux adeptes.
