À la production, aux arrangements, au piano, et bien sûr au chant, signant la plupart des chansons de cet enregistrement contemporain entre jazz et soul, Robin McKelle signe son retour à une musique plus proche du jazz. Un album plus apaisé, plus intime, sans batterie, mais avec l'omniprésence d'un percussionniste, mettant plus que jamais en lumière sa puissante voix de diva soul. Le disque comprend une large majorité de titres originaux et trois reprises, dont Yes we can can d'Allen Toussaint et le standard Il est mort le soleil. La plume de Robin plonge, lucide, dans l'encre d'une actualité oppressante avec Do you believe qui se pose des questions sur la foi et toutes les formes de religion, Simple man qui détaille le parcours d'un migrant aux confins de l'Europe et Yes we can can, symbole d'une Amérique déchue mais qui espère encore. Un album à la fois d'une évidence confondante et d'une classe folle qui saura faire vibrer les fans fidèles autant que les mélomanes de tous horizons.
