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1er album en duo avec le pianiste franco-brésilien Philippe Powell pour un album intimiste, profond et sensible. Melody Gardot écrit pour la première fois en français et dédie ses chansons à sa ville d'adoption Paris et à la culture française et au jazz. Elle nous livre peut-être ici son album le plus jazz où sa voix est totalement mise à nue. Le piano de Philippe Powell est un écrin fabuleux pour la voix de Melody.

Fairytales (1982) est à ce jour l'album de jazz le plus vendu de Norvège et a également été élu meilleur album norvégien de tous les temps en 2011 par un comité de musiciens locaux. La parfaite collaboration entre la chanteuse Radka Toneff et le pianiste Steve Dobrogosz, a servi d'inspiration à la fois aux musiciens et aux mélomanes durant ces trois dernières décennies. Enregistré sous la houlette d'Arild Andersen, avec l'un des tous premiers enregistreurs digitaux à cassettes, la qualité sonore remarquable originelle a pu œtre retranscrite dans cette "master edition" grdce à la technologie MQA. De quoi vous couper le souffle. Radka Toneff (1952-1982, née d'une mère norvégienne et d'un père bulgare) était déjà établie en Norvège et dans les pays voisins comme une chanteuse unique à la tœte de son propre groupe, lorsqu'elle fut rejointe par le pianiste américain Steve Dobrogosz, résident en Suède à l'époque, pour l'enregistrement de Fairytales en février 1982. Seulement quelques semaines après la sortie de l'album, Radka disparut dans des circonstances tragiques.

Impulsée par Gérard de Haro, des studios et du label La Buissonne, qui caressait depuis longtemps l'idée de voir réunis deux musiciens qu'il a très souvent accueillis et dirigés et qui ont tant de fois provoqué en lui "un émerveillement" mais qui n'avaient jamais joué ensemble, la rencontre entre Vincent Courtois et Bill Carrothers n'aurait pu avoir lieu sans la confiance que les musiciens accordent depuis si longtemps à l'ingénieur du son. "Si l'idée n'avait pas été la sienne, je ne pense pas que j'y aurais répondu favorablement" confesse Vincent Courtois. Quelques minutes après la rencontre dans l'écrin de La Buissonne, Courtois et Carrothers se lancent dans une improvisation habitée et mélancolique qui donnera son titre à l'album. Le temps d'une journée "haute en émotion", le duo, rejoint par le saxophoniste baryton Eric Seva, alterne des compositions originales, des standards de jazz et un classique de Joni Mitchell (Circle Game) et le tout est encadré par deux interprétations en miroir du Agua & Vinho du Brésilien Egberto Gismonti. Le résultat est "une musique de fulgurance et de quête", dixit De Haro.

Paul Lay est un Marvel du piano. Un super héros des 88 touches, les pliant sous ses doigts à sa volonté. Il fait apparaître dans l'oeuvre de Beethoven le mélodiste éblouissant qui ne demande qu'à être repris, dérivé, réinventé avec le temps qui passe sans rien lui retirer de sa modernité.

La chanteuse suédoise à la signature vocale unique fait son grand retour pour le label Masterworks avec un album de reprises en anglais de grandes chansons pop d'hier et d'aujourd'hui. Il y a bien longtemps que Lisa Ekdahl n'avait pas enregistré de chansons écrites par d'autres. Elle aime l'exercice, elle y a déjà brillé. Un album de reprises inédit dans son parcours, puisqu'elle y aborde des chansons pop modernes, des années 50 à nos jours. Imaginez cet opus comme une fête cosy, bohême et chaleureuse, où Billie Eilish trinquerait avec les Beatles, et Bob Dylan romprait des bâtons avec Beyoncé. Le choix final des chansons est un message en lui-même. C'est une machine à voyager dans le temps qui reflète la vertigineuse abondance de l'ère digitale. Les versions de Billie Eilish ou Beyoncé montrent qu'elle peut se connecter à la pop la plus contemporaine, tout en restant fidèle à son style. Grand Songs se révèle onirique, poétique et intemporel, jazzy avec une pincée de soul et de folk.